Planification stratégique 2021-2025

La construction de la planification stratégique 2021-2025 relève de la coordination des travaux conduits par l’Assemblée Générale depuis avril 2021 et par le Conseil d’Administration, en relation avec l’Atelier Sciences de la Santé des Assises de la Francophonie scientifique de l’AUF (Agence Universitaire de la Francophonie), sous la direction du Conseil Stratégique de la CIDMEF.

Le contexte

Pour les cinq prochaines années, le Conseil stratégique accompagnera l’ensemble des facultés de médecine membres de la CIDMEF dans la concrétisation d’une démarche commune en lien avec nos valeurs d’excellence, de solidarité et d’humanisme. Ainsi, le soutien à l’excellence académique et à ses implications sociales en santé afin de mieux répondre aux besoins prioritaires en santé de la population se trouve au cœur de cette planification stratégique.

Afin de réaliser cette mission, nos domaines de pilotage sont les orientations stratégiques concernant la Recherche, la Formation, la Responsabilité sociale et l’Accréditation/Évaluation. Chacune de ces orientations se décline en initiatives stratégiques qui regroupent des objectifs pluriannuels déclinés en projet-actions structurants. Un plan d’action est conduit par les Comités Exécutifs, et toutes les parties prenantes de la CIDMEF incluant notamment nos partenaires, pour chaque objectif défini.

Le tableau ci-dessous résume les points saillants de la planification stratégique.

Les orientations stratégiques

La formation

Une mission fondamentale de nos facultés membres sera non seulement de s’assurer de la compétence des futurs médecins et professionnels de santé, mais aussi de les accompagner à construire leur propre identité professionnelle.

La recherche

S’il est vrai que l’activité de recherche doit être synonyme « d’excellence », c’est également pour encourager les forces vives de la recherche à mesurer de façon probante les impacts sur la santé de la population et à conduire des analyses sur les effets des changements réalisés.

La responsabilité sociale

Rendre nos facultés membres socialement responsables, c’est aussi les accompagner à réaliser en profondeur une transformation culturelle qui sera basée sur une adaptation et une réorientation des trois missions de formation, de recherche et de service avec la responsabilité de l’impact que l’institution peut avoir sur la population qu’elle s’est engagée à servir.

Accréditation et évaluation

La CIDMEF a fait de l’accréditation sa priorité pour le mandat à venir. La mise en place de l’accréditation permettra d’abord d’améliorer la qualité académique de la formation des médecins, et au-delà les soins aux patients, et sera facilitatrice pour la mobilité formatrice internationale des étudiants et des diplômés. 

La préparation de nos facultés membres sera facilitée par l’articulation avec la Formation, la Recherche et la Responsabilité Sociale. L’évaluation préalable permettra à certaines facultés de se préparer à relever le défi de l’accréditation. 

Les axes transversaux

La concrétisation des orientations stratégiques sus-décrites est conditionnée par la mise en place d’une politique visant à élargir nos partenariats, à améliorer notre communication et à rechercher le financement adéquat pour la concrétisation de nos actions.

Enfin un enjeu majeur sera de réfléchir à la façon d’inclure davantage les étudiants dans toutes nos activités et nos actions.

Conclusion

Ce plan stratégique se veut être une feuille de route qui, en continuité avec les récents développements en matière de formation, recherche, responsabilité sociale et d’accréditation permettra de guider et d’orienter les actions des facultés de médecine membres de la CIDMEF. Il sera essentiel que ces orientations et objectifs stratégiques incarnés par des projets structurants et mobilisateurs soient adaptés au contexte régional et local de nos facultés membres et répondent à leurs priorités. A travers cette approche, nous souhaitons faire en sorte que la CIDMEF soit un moteur efficace pour accompagner les facultés vers la concrétisation du défi de l’accréditation.